Pour se tailler une place parmi les résultats affichés en première page, les sites doivent respecter les principaux critères des moteurs de recherche. Contenus de qualité, structuration des pages, architecture du site web, liens entrants… figurent parmi les facteurs les plus considérés.
Mais il est à noter que la vitesse de chargement constitue également un point incontournable lorsqu’il s’agit d’améliorer son positionnement sur la Toile. Et cela depuis 2010 pour les recherches via ordinateur ; depuis 2018 pour les connexions mobiles !
On entend par « vitesse de chargement d’une page » le temps qu’il faut pour afficher les contenus. La vitesse du site est, par ailleurs, assimilée à la vitesse de chargement pour un échantillon de pages.
En 2009, Google a posé comme objectif la réduction du temps de chargement des divers sites. Pour pousser les développeurs à y aboutir, il lance Pagespeed qui est une famille d’outils destinée à optimiser la performance des sites web. Un an plus tard, la société californienne annonce l’intégration de la vitesse de chargement parmi les critères de référencement de son moteur de recherche. Ce point devient alors un élément important à évaluer lors de l’audit UX.
L’intérêt de la vitesse de chargement ne se cantonne pas aux recherches sur ordinateur. Selon toujours Google, plus de 50 % des mobinautes quittent une page qui prend plus de 3 secondes pour charger. Cette révélation de 2017 mène, un an plus tard, à l’intégration de la vitesse de chargement parmi les critères de référencement sur mobile.
La vitesse d’affichage présente un impact considérable sur le SEO pur des sites, mais également sur l’attractivité aux yeux des internautes.
Crawler ou scanner un site signifie y extraire le maximum d’informations pour connaître ses contenus, sa structure et détecter les problèmes éventuels. Les robots d’indexation équipant les moteurs de recherche explorent alors le web en vue d’identifier et de référencer les sites mis en ligne. Il est pourtant à noter que Google limite les ressources allouées à ces robots. Cela signifie tout simplement que les logiciels passent un temps déterminé à visiter les pages de votre site. Si ce dernier charge trop lentement, le robot manque de temps pour parcourir et indexer toutes les pages.
Le taux de rebond indique le pourcentage des visiteurs quittant le site sans avoir visité d’autres pages ou cliqué sur un lien. S’il est élevé, cet indicateur est alors un mauvais signe pour la qualité et la performance du site. Alors qu’une faible vitesse de chargement dissuade les internautes à poursuivre l’exploration.
Comme les internautes sont de plus en plus pressés, ils n’ont plus la patience de devoir attendre plusieurs secondes à chaque chargement d’une page. Une telle mauvaise expérience utilisateur les pousse à partir vers la concurrence, ce qui fait baisser le taux de transformation. La faible vitesse de chargement risque même de dégrader l’image de marque du site.
L’amélioration de la vitesse de chargement se base notamment sur le choix d’hébergement. Pour que les pages s’affichent plus vite, il vous faut une solution d’hébergement adaptée au site. Par ailleurs, les images et les divers fichiers qui s’ajoutent aux contenus doivent faire l’objet d’une compression en vue de réduire leur poids. En utilisant aussi un Content Delivery Network, vous pouvez redistribuer localement le contenu du site et garder en cache les fichiers qui n’exigent pas une mise à jour permanente. Pour assurer le succès de l’optimisation, la solution la plus simple consiste par-dessus tout à faire appel à une agence UX Paris comme LCAS Agency.