Qu’importe l’activité, le statut ou l’envergure d’une entreprise, le principal objectif d’un site web reste la création de trafic. Une fois les visiteurs transformés en prospects, le second objectif du site est de les convertir en clients. Si la première étape est assurée par toutes une ribambelle de techniques comme le référencement ou la publication de contenu, la seconde est l’objet du CRO.
De traduction française “optimisation du taux de conversion”, le CRO ou conversion rate optimization est une technique qui a pour but d’augmenter le taux de conversion d’un site internet.
Concrètement, cette action pousse les visiteurs à effectuer des actions spécifiques, comme :
l’achat d’un produit ;
l’envoi d’une demande de contact ;
le téléchargement d’un fichier PDF ;
l’abonnement à la newsletter.
Au sens large, l’objectif du CRO est l’optimisation de l’ensemble du processus marketing. Car, plus le marketing est optimisé, plus le taux de conversion est en hausse.
Un site web qui attire beaucoup de visiteurs sans les convertir s’apparente à un restaurant rempli de clients mais qui ne mangent rien. Toutes les actions pour gagner en visibilité et en attraction devront être rentabilisées, sinon, cela ne sert à rien.
Outre l’amélioration qu’il apporte à la sphère du webmarketing et à la communication, l’enjeu du CRO est à l’échelle mondiale. Pour les statistiques, le succès de la stratégie CRO (outils d’optimisation de conversion) permet de générer un ROI moyen de 223%.
Une campagne CRO efficace se déroule en 5 étapes :
Cette première étape regroupe l’analyse des approches quantitatives et qualitatives.
La première consiste à faire un recoupement de toutes les données analytiques ainsi que les renseignements du tunnel. Cela permet d’identifier avec exactitude où est-ce que les visiteurs entrent et sortent durant le processus. Cela inclut également l’analyse de la manière dont ces visiteurs prennent leur décision.
Quant à l’approche qualitative, elle permet d’avoir une bonne compréhension des internautes, notamment sur la manière dont ils perçoivent la marque. Pour ce faire, des outils CRO devront être déployés, dont les enquêtes, l’AB test ou encore les sondages.
A ce stade, il s’agit d’avancer une théorie sur ce que ressentent les visiteurs une fois qu’ils sont sur le site web. Cette action permet d’optimiser les axes d’amélioration liés à leur expérience.
Par exemple, que se passe-t-il si l’on substitue les textes, les images ou les boutons call-to-action.
En s’appuyant sur les hypothèses trouvées vient l’étape de la recherche du bon design. Il s’agit ici d’apporter des alternatives d’amélioration au site web actuel.
Toutes les données obtenues des précédentes étapes permettent de mettre en place des tests A/B. Il s’agit d’observer une variante sur une page internet par rapport à sa version témoin. Dans ce schéma, la page actuelle est la version témoin, soit A, tandis que la page alternative, récemment créée est la B. Celle qui enregistre le meilleur taux de conversion l’emporte.
En cas d’échec du test AB, il convient d’en trouver la cause. Pour cela, il est indispensable de revoir les informations et d’identifier les éléments qui ont mal fonctionné.
Si le test est une réussite, il est toujours important de consulter les données pour détecter les raisons qui ont fait que la version alternative a fonctionné.
Il faut savoir que certaines entreprises ou agences passent outre l’option test AB. Dans ce cas, il faudra obtenir les preuves qui expliquent la mise en œuvre ou le rejet des changements effectués.