Le concept de cloud computing a vu le jour en 1991 avec la naissance du web. Si moins de 10 % des entreprises s’en servaient en 2009, l’informatique en nuage connaît actuellement une croissance fulgurante. Tour d’horizon de cette tendance technologique qui a le vent en poupe !
La dénomination « cloud computing » fait allusion au nuage qui symbolise la dématérialisation de l’univers informatique. Il s’agit d’un système fournissant des services informatiques à travers Internet ; contrairement au stockage local qui utilise le disque dur pour entreposer les données. Le fournisseur propose un ensemble d’infrastructures et de solutions accessibles par les utilisateurs, particuliers et professionnels confondus, via un navigateur.
Il faut savoir que le cloud computing couvre le stockage de données, les outils d’analyse, la gestion réseau et d’autres services informatiques. Les consommateurs de ces offres peuvent gérer leurs infrastructures en adaptant le volume demandé selon leurs besoins.
Grâce à l’informatique dématérialisée, vous ne dépensez plus un temps conséquent à mettre à jour vos outils de travail. Libérées des tâches subsidiaires d’entretien des logiciels, les équipes IT se focalisent sur des activités ayant plus de valeur ajoutée. Cela se traduit par une hausse de la productivité de l’entreprise.
La stabilité et la sécurité figurent également parmi les avantages octroyés par une plateforme cloud. Les prestataires assurent l’intégrité et la protection des données en déployant de multiples dispositifs conçus à cet effet. En outre, ce type de technologie permettant la sauvegarde de data à distance s’appuie sur plusieurs serveurs. Cela offre un niveau de sécurisation qui dépasse de loin celui des infrastructures internes en entreprises.
En matière de coûts d’investissement, se lancer dans le cloud computing permet de réduire les frais. En ne déboursant qu’une certaine somme en fonction de l’utilisation des services, vous louez les ressources en fonction de vos besoins, sans devoir investir dans des matériels onéreux. Par ailleurs, les fournisseurs prennent en charge la maintenance des outils.
Le cloud computing se répartit en trois catégories.
L’infrastructure en tant que service (IaaS)
Cette offre correspond aux entreposages sur serveur virtuel et aux transferts vers des machines virtuelles. Les utilisateurs se servent de la capacité de stockage qui leur est allouée. Ils ont la possibilité de configurer les outils virtuels à leur disposition.
Les logiciels en tant que service (SaaS)
Il s’agit d’applications accessibles à distance, et donc sans téléchargement ni installation chronophages, par l’intermédiaire du service Cloud. L’utilisateur n’a qu’à se connecter à une plateforme donnée pour bénéficier du service. Et cela, depuis n’importe quels appareils compatibles.
Les plateformes en tant que service (PaaS)
Cette catégorie désigne l’environnement dématérialisé des professionnels IT et de l’architecte cloud. Grâce aux PaaS, les développeurs conçoivent et testent des applications sur le Cloud. Ils ont à leur disposition des infrastructures de stockage et de traitement faciles d’accès.
Le chiffrement des données, que ce soit en transit ou au stockage, constitue un signe fiable de la sécurisation en nuage. Il faut aussi tenir compte de la transparence dont fait preuve le fournisseur. Le service cloud sécurisé se distingue par la possibilité de voir l’audit concernant les accès aux données. Cette mesure augmente la fiabilité de l’hébergeur.
Outre la sauvegarde et la récupération de données avec n’importe quel appareil, la dématérialisation informatique permet de créer des outils cloud natifs. Vous pouvez alors déployer rapidement des applications à distance.
La diffusion des contenus vidéo et audio est facilitée grâce au système haute définition de la technologie. Vous pouvez également déployer à tout moment les versions récentes de vos logiciels à vos clients.
Intégrant l’intelligence artificielle, les services cloud permettent une meilleure analyse des données. Les datas sont unifiées entre les équipes, ce qui permet l’extraction des insights et la prise de décision rationnelle.